La QVCT est devenu un sujet essentiel qui s’est accéléré avec la crise sanitaire, avec notamment le développement du télétravail. Transformer l’organisation de l’entreprise et les relations au travail n’est plus une option mais une nécessité pour apporter de la QVCT, avec au centre de la démarche le capital humain et l’engagement.
A l’occasion de la 20ième édition de la semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail, UpCoop donne la parole à Anaïs GEORGELIN, fondatrice et présidente de So Many Ways, qui aide les entreprises à mener leur transformation dans un monde du travail qui change, également conférencière qui met en lumière les clefs de l’épanouissement, du sens et du plaisir au travail.
Naviguer dans un monde du travail incertain
Les carrières linéaires, c’est fini. Que nous le souhaitions ou non, nous ne ferons plus le même métier toute notre vie, nous ne resterons plus dans la même entreprise toute notre carrière. Les évolutions contextuelles et technologiques induisent la nécessité pour chacun de se réinventer et se repositionner au sein de l’entreprise, plusieurs fois au cours d’une même carrière.
Quant aux entreprises, elles doivent prendre en compte le fait que les usages professionnels ont évolué et continueront d’évoluer, que de nouveaux rapports au travail se sont installés et que les collaborateurs peuvent du jour au lendemain les quitter.
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Dans ce contexte mouvant et incertain, qui pourrait devenir la norme, les salariés sont en recherche de sens, toutes générations confondues. Cette quête de sens, qui dépasse l’intérêt personnel et englobe les enjeux de transition écologique et sociale, n’a jamais été aussi centrale au travail qu’aujourd’hui, en particulier pour les jeunes diplômés.
Par sens, il faut entendre cohérence entre les besoins et la réalité. Et qui dit sens, dit engagement et performance. Il est donc dans l’intérêt des employeurs que chaque salarié identifie les clefs pour être acteur de son travail.
Et, en parallèle, l’accompagnement des managers pour avoir les bonnes postures et les bons comportements est indispensable. C’est en agissant à ces deux niveaux que la transformation culturelle des entreprises peut s’opérer.
Lire l’article « Subir la grande démission ou s’engager dans la grande mutation »La culture d’entreprise en 2023, plus que jamais stratégique !
La culture d’entreprise c’est la personnalité de l’entreprise. De multiples éléments contribuent à façonner la culture d’une entreprise : ses valeurs, sa mission, sa raison d’être, son histoire, son territoire d’implantation… Tout ce qui rend une entreprise unique, au-delà de son métier ou de son domaine d’activité
Et cette culture d’entreprise se traduit au quotidien notamment par des engagements, des affinités, une organisation, des processus, une politique RH et managériale spécifique (modes de management, critères de recrutement, dispositifs de formation, entre autres).
Elle est fondamentale pour favoriser la cohésion, l’engagement et la résilience. Trois valeurs indispensables pour contribuer à la performance des entreprises, de plus en plus challengée par des facteurs tels que l’accélération technologique, les crises sociales, économiques ou sanitaires, la guerre des talents, la généralisation du télétravail, la concurrence accrue ou encore la volatilité des consommateurs et des collaborateurs.
La coopérative UpCoop, une culture d’entreprise pas comme les autres
Samedi 17 juin 2023, les 648 salariés-sociétaires de la coopérative UpCoop ont élu un nouveau Conseil d’administration, composé de 8 administratrices et 8 administrateurs, pour une durée de 4 ans.
Cette élection interne rappelle la singularité du groupe Up sur le marché des émetteurs des titres spéciaux de paiement dont la maison mère est une coopérative indépendante, dont la gouvernance est démocratique et qui est fortement attachée au dialogue et au progrès social.