Le World Clean Up Day, événement mondial de la lutte contre la multiplication des déchets et pour la protection de la biodiversité, se tiendra samedi 16 septembre. Chacun -individu, familles, associations et entreprises- peut y contribuer à sa façon.
Les conséquences de notre mode de vie sur l’environnement et la nécessité d’agir pour protéger la planète faisaient déjà partie des préoccupations majeures des Français, mais la crise sanitaire a accéléré cette prise de conscience. L’environnement est ainsi passé en 2019 pour la première fois en première place des préoccupations des Français, à égalité avec l’emploi, selon le baromètre de l’Ademe (Agence de la transition écologique). La préoccupation environnementale augmentant ainsi de 8 points après le Covid.
Résorber la pollution : un enjeu toujours d’actualité
Quand on parle de pollution, on parle de dégradation de l’environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques, etc.). Focus sur les déchets ménagers, qui sont la source de pollution la plus visible et palpable pour le grand public.
Le plastique, ennemi numéro un
Les déchets plastiques non ramassés ni recyclés constituent un véritable fléau environnemental, particulièrement pour les milieux marins. Chaque année, entre 5 et 13 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les océans, selon la Commission européenne. A court ou long terme, ces plastiques provoquent la mort d’espèces marines qui les ingèrent, prenant les sacs pour des méduses, les micro plastiques pour du plancton, etc… Or l’ONU (Organisation des Nations Unies) souligne que seulement 9 % de tout le plastique est recyclé et que 12% seulement est incinéré. Le reste se retrouve dans les dépotoirs, les décharges… ou les cours d’eau puis les océans. Triste emblème de cette pollution plastique, le « septième continent » est une zone de plastique estimée à 1,6 millions de km2 (trois fois la France) qui dérive entre Hawaï et la Californie.
20 000 tonnes de mégots par an en France
Le plastique n’est pas le seul ennemi de nos océans : les mégots de cigarette sont le déchet le plus retrouvé sur les plages d’Europe, selon une étude de la Commission européenne. La quantité annuelle de mégots jetés chaque année en France varie entre 20 000 et 25 000 tonnes, selon le ministère de la Transition écologique. Non ramassés, ils finissent dans les cours d’eau puis dans la mer où ils se désagrègent lentement et polluent l’environnement.
Enfin, depuis le Covid, sont venus s’ajouter à ces déchets les masques chirurgicaux non ramassés. Une étude indépendante estime à près de 3,5 milliards les masques jetés chaque jour en 2021. Or, ceux-ci sont faits de fibres plastiques qui subsistent des années dans la nature en se décomposant.
World Clean Up Day : une dynamique mondiale
Dans ce contexte, les initiatives comme le World Clean Up Day, organisé cette année le 16 septembre, sont cruciales pour continuer d’éveiller les consciences sur la pollution réelle et conséquente générée par les activités humaines et inciter à passer à l’action pour limiter notre impact sur la biodiversité.
Le World Clean Up Day est né en 2007, en Estonie, où un simple entrepreneur, Rainer Nolvak a eu l’idée de créer le mouvement « Let’s do it ». L’idée : réunir sur une journée 5% de la population pour nettoyer son pays, mais aussi éveiller les consciences sur les conséquences de nos habitudes individuelles. Depuis, ce mouvement a essaimé mondialement et, en 2022, a rassemblé 190 pays et plus de 15 millions de personnes à travers le monde.
Dans l’Hexagone l’association World CleanUp Day France a été fondée en mars 2017 par un groupe de citoyens. L’idée, résume Virginie Guérin, présidente de l’association : inciter chacun à s’organiser simplement « En petits groupes, avec votre famille, vos amis, voisins, collègues, élèves son clean Up pour nettoyer votre territoire des déchets sauvages. » Résultat : En 2022, Plus de 170 000 français se sont mobilisés pour ramasser 1002 tonnes de déchets ramassés dont 200 tonnes de recyclables.
Rejoindre un Clean Up près de chez soi
Réduire ses déchets et préserver l’environnement : l’engagement d’UpCoop
Agir est également de la responsabilité des entreprises, qui ont le devoir de limiter leur impact environnemental, notamment en réduisant leurs déchets. En intégrant volontairement les préoccupations environnementales (et sociales) à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes (Responsabilité sociétale des entreprises), les entreprises contribuent directement aux enjeux du développement durable.
Prendre soin de l’environnement est ainsi un des cinq piliers de la démarche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de la coopérative UpCoop, devenue récemment la première Scop à mission en France.
L’engagement environnemental d’UpCoop se décline ainsi :
- Adhésion au pacte mondial des Nations Unies,
- Inscription de la lutte contre le réchauffement climatique dans la stratégie d’entreprise,
- Mesure et action de l’empreinte carbone,
- Soutien aux filiales pour mener des actions de fond vertueuses,
- Sensibilisation auprès des salariés, via des ateliers « Fresque du Climat »,
- Soutien du mouvement World Clean Up Day et incitation des salariés de la coopérative et des filiales à se mobiliser collectivement.
La RSE au cœur de la stratégie d’UpCoop
Structurée autour de 5 axes (Gouvernance, Social, Economique, Sociétal et Environnemental), la démarche RSE de la coopérative UpCoop et de ses filiales est le cadre de référence qui oriente l’ensemble des actions de pilotage du groupe. La responsabilité sociétale est le cœur de notre vision d’entreprise et de notre business model.