Avec la crise sanitaire et l’urgence environnementale, les aspirations des Français à donner davantage de sens à leur acte d’achat se sont accélérées. Le vrac, alternative green et écologique, répond à leurs attentes, particulièrement en période d’inflation.
UpCoop, coopérative engagée pour une consommation plus responsable et pour la préservation de l’environnement, fait le point sur la tendance du vrac, plus que jamais en phase avec les enjeux de transition écologique, d’économie circulaire et de pouvoir d’achat.
Force est de constater que le vrac ou achat de « produits présentés sans emballage primaire, en quantité choisie par le consommateur, dans des contenants réemployables ou réutilisables » reste un marché de niche : on compte 31% de consommateurs vrac dont 45% de consommateurs réguliers, à savoir 1 fois par mois (chiffres Nielsen).
Pourtant, le marché du vrac concerne une gamme de produits de plus en plus large, présente de nombreux avantages pour les consommateurs et génère une dynamique économique résolument positive.
Le VRAC, une pratique responsable qui mérite d’être encouragée
4 raisons d’opter pour le vrac.
Diminution des déchets d’emballage jetables
La consommation en vrac permet de réduire considérablement la quantité de déchets générée. En effet, l’emballage jetable représente une part importante des déchets ménagers et peut être évitée en achetant en vrac. L’achat en vrac permet de réutiliser ses contenants (bocaux en verre, boites, pochons, bouteilles, etc.) et ainsi de ne pas générer une production d’emballage supplémentaire.
Eco-responsabilité
La consommation en vrac permet de limiter l’impact environnemental lié à la production et au transport des emballages. Elle contribue également à favoriser l’économie circulaire (utilisation de façon raisonnée des ressources), le développement durable et à réduire l’empreinte carbone de la consommation, puisque chacun vient avec ses propres contenants. Par le choix de la quantité, le vrac permet aussi de diminuer le gaspillage alimentaire. Pour en savoir plus sur l’impact de l’alimentation sur l’environnement au sens large.
Économies / Gain de pouvoir d’achat
Acheter en vrac permet souvent de réaliser des économies car en consommant en vrac, le consommateur paye au gramme près, aucun poids n’étant imposé. Le vrac ne pousse pas à dépenser plus que son besoin : pas de risque d’être tenté par les offres du type « 2+1 gratuit » qui incitent à mettre spontanément dans son panier des produits que l’on n’avait pas prévu d’acheter et qui peuvent finir à la poubelle une fois périmés.
Adaptabilité
Acheter en vrac permet de s’adapter à ses besoins réels. On peut acheter la quantité exacte dont on a besoin, évitant ainsi le gaspillage alimentaire.
Quels sont les produits que l’on peut acheter en VRAC ?
Selon l’agence de la transition écologique (ADEME), 2 types de produits sont fortement représentés dans les rayons vrac : les produits alimentaires et les produits d’entretien, lessives et produits cosmétiques.
Le vrac alimentaire regroupe les produits secs (type sucre, pâtes, farine, épices, riz, céréales, biscuiterie et confiserie, aliments pour animaux), fruits et légumes, liquides (vin, vinaigres, huiles…) ainsi que la vente de produits frais à la coupe (fromage, viande, charcuterie), que l’on peut considérer comme de la vente en vrac. Les produits type lait, compléments alimentaires, produits alimentaires infantiles et produits surgelés suivants sont pour le moment interdits à la vente en vrac.
Quant à l’offre de produits non alimentaires en vrac, elle se développe à la fois dans les commerces spécialisés, les magasins bio et les enseignes de la GMS : cosmétiques, détergents, bricolage, papeterie, animalerie, bricolage, coiffure, jardinage…
L’attention sur le choix des produits en vrac est très forte : 28% des entreprises de produits alimentaires, cosmétiques et détergents vrac se fournissent exclusivement auprès de producteurs français pour leurs matières premières . Parmi les fournisseurs qui ne se fournissent pas intégralement en France, on retrouve la même tendance : la majorité de leurs matières premières provient tout de même du territoire français. 78% des fournisseurs interrogés déclarent ainsi travailler avec plus de 50% des producteurs de matières premières français. D’autre part, 69% des références produits dans les commerces vrac sont labellisées bio, équitable, etc. (Source : Etude menée en 2022 par l’association Réseau Vrac sur les dynamiques et l’impact des professionnels du vrac).
Le saviez-vous ?
Votée en août 2021, la loi climat et résilience prévoit le développement de la vente de produits sans emballage, en particulier dans les supermarchés. Ainsi, au 1er janvier 2030, 20% de la surface dédiée aux produits de grande consommation sera consacrée à la vente de produits présentés sans emballage et notamment en vrac.
Les professionnels du VRAC, moteur de l’économie locale
Les produits locaux, une place de choix dans l’offre des commerces vrac : Près d’1/3 de la marchandise proposée dans les commerces vrac est issue de productions locales (moins de 200 km). D’autre part, les produits locaux représentent plus de 50% du chiffre d’affaires pour un quart des commerçants.
Un secteur dynamique en termes de création d’emploi : Entre 2019 et 2020, 33% des commerces vrac et 58,7% des fournisseurs ont embauché de nouvelles personnes pour répondre à l’accroissement d’activité généré par le vrac au sein de leur entreprise.
(Source : Etude menée en 2022 par l’association Réseau Vrac sur les dynamiques et l’impact des professionnels du vrac).
L’association Réseau Vrac
Réseau Vrac fédère et accompagne depuis 2016 les professionnels de la filière vrac afin de démocratiser la vente en vrac. Unique association interprofessionnelle du secteur, Réseau Vrac compte aujourd’hui plus de 1 200 adhérents commerçants, réseaux de magasins, fournisseurs et porteurs de projet, répartis dans 14 pays différents. Pour structurer et accélérer le développement de ce marché, Réseau Vrac met au service de ses adhérents son expertise afin de répondre à plusieurs enjeux de la filière :
- Développer le marché de la vente en vrac,
- Structurer les pratiques des acteurs,
- Encourager le passage au vrac (notamment au travers du mois du vrac)
La 5ième édition du Salon du VRAC et du ré-emploi
Créé en 2018, le Salon du vrac et du réemploi ouvre sa 5ième édition les 14 et 15 mai prochains, au Parc Floral de Vincennes. Cet événement est ouvert à tous les acteurs publics et économiques désireux de s’informer, de rencontrer les professionnels du secteur et de découvrir les nouveautés et innovations dans les différents domaines du vrac et du réemploi.
UpCoop, entreprise à mission & coopérative engagée
Devenue 1ʳᵉ Société coopérative (Scop) à mission, la raison d’être d’UpCoop « Coopérer durablement pour un pouvoir d’achat à utilité sociale et locale » reflète l’histoire, l’utilité, l’ambition d’un groupe qui milite pour favoriser l’accès à une alimentation plus saine, à la culture et aux loisirs pour tous et une consommation responsable.