S’inscrivant pleinement dans la transition numérique, les collectivités peuvent désormais disposer de solutions plus modernes pour leurs politiques d’aides sociales. Ce passage dans l’ère digitale autorise aujourd’hui des garanties quant aux dispositifs mis en place.
Mettre en place des aides sociales, c’est bien. Être sûr qu’elles soient pilotées et correctement utilisées, c’est mieux. C’est tout l’attrait de la modernisation des politiques publiques grâce à des dispositifs numériques.
Des dispositifs “sur mesure”
Les cartes de paiement ou les applications de téléphone permettent de cibler chaque personne de manière individuelle et de déterminer, à l’avance, où on pourra les utiliser. Ce paramétrage sur mesure autorise une grande simplification de la mise en œuvre du processus et garantit également l’impact des dispositifs. Une petite “révolution”.
Auparavant par exemple, le réseau fléché d’aides s’exerçait sur le plan national, avec un paramétrage limité et des difficultés pour suivre le déroulement de son dispositif. Aujourd’hui avec ces nouvelles solutions digitales sur mesure, les collectivités peuvent déterminer un réseau de commerces spécifique en fonction des objectifs de la politique publique, mais aussi des attentes en termes de retombées économiques locales. Dès lors, on peut limiter le réseau à des univers de consommation ou des zones géographiques très précis.
Enfin, ce type de dispositif permet une communication et un vrai dialogue avec les bénéficiaires, notamment grâce aux applications mobiles. Parmi les solutions les plus reconnues, on peut citer la carte de paiement UpCohésia ou encore l’application UpEpass, 100% digitale et distribuée en marque blanche.
L’analyse et le pilotage des politiques publiques, clé de leur efficacité
La gestion et le suivi par les collectivités se voient ainsi fortement facilités. Dès lors, l’analyse de la data récoltée se fait en un clin d’œil et permet de réaliser des prospectives quant aux résultats obtenus, de piloter et d’adapter ses dispositifs. Ce pilotage des données est aujourd’hui nécessaire pour évaluer la pertinence et l’efficacité de ces actions. Mais si certaines localités ou collectivités ne disposent pas encore de data scientists capables de mettre en œuvre de telles aides fléchées, elles peuvent se faire accompagner par des spécialistes comme UpCoop. L’externalisation complète de l’analyse est aussi une option possible.
En somme, le numérique apporte de multiples nouvelles fonctionnalités, changements d’usage pour le financeur et l’utilisateur et surtout une simplification toujours bienvenue pour les collectivités souvent en sous-effectif. Une digitalisation qui donne un sentiment de modernité aux administrés.
Lire l’article “Territoires : quel nouveau cadre de confiance sur les données pour mieux guider les politiques sociales ?”
L’ère de la data au service de l’impact des politiques publiques
L’utilisation de la data par les collectivités territoriales peut offrir de nombreux avantages. Les données peuvent être utilisées pour améliorer la qualité des politiques publiques, pour mieux comprendre les besoins des citoyens, pour optimiser les ressources et pour prendre des décisions plus éclairées. Cependant, il est important de noter que l’utilisation de la data doit être effectuée dans le respect de la vie privée des citoyens. Le ministère de la Transformation et de la Fonction Publiques a lancé une mission appelée “Mission Data et Territoires” pour aider les collectivités à mieux comprendre comment utiliser les données à leur disposition. Or, exploiter intelligemment les données locales peut transformer radicalement la façon dont les collectivités opèrent et interagissent avec les citoyens. Tout en améliorant l’efficacité et l’efficience, la data offre une vision objective et actuelle des priorités. Une obligation si l’on veut aider correctement les plus fragilisés et n’oublier personne.
Regards croisés : Le soutien aux populations en difficulté, une priorité
Les Hautes-Pyrénées ont opté pour un nouveau système agile, rapide et efficace pour venir en aide aux populations en difficulté du département. Le point avec Anne Brunet, Directrice appui aux solidarités à la direction de la solidarité départementale et Joëlle Abadie, Première vice-présidente du département en charge des solidarités sociales action territoriale et santé.
Quels étaient vos enjeux avant la mise en place de ce nouveau système d’aides sociales ?
Joëlle Abadie : On a vu avec le Covid que les fermetures des centres d’aides avait été un moment de stress très important pour les bénéficiaires de ces aides-là, ils se retrouvaient sans alternative. Il a fallu à ce moment-là inventer un mode d’ouverture spécifique pour que nos publics puissent percevoir ces aides financières.
Anne Brunet : Cela nous a amené à lancer cette réflexion de facilitation par le biais d’une carte. On a vite vu qu’il y avait de nombreux partenaires à solliciter, qu’il fallait faire travailler des services financiers avec des services sociaux, qu’il fallait rendre tout cela très lisible pour les uns et les autres. On recherchait le côté pratique et pragmatique pour les bénéficiaires.
Comment avez-vous mis en place cette solution ?
JA : Cela a pris quelques mois de préparation avec UpCoop mais une fois que cela a été lancé, cela a très bien fonctionné avec l’échange de données. C’était la crainte des services d’avoir du travail de saisie, de vérification. En fait, on a eu des interfaces qui ont bien fonctionné entre les différents logiciels.
AB : On a opté pour la carte UpCohésia. Après avoir fait l’objet d’une évaluation sociale, les bénéficiaires pouvaient toucher 300 € en moyenne, et cela peut aller jusqu’à 500 €. Le service a été mis en place en février 2022 et, actuellement, nous avons 1700 cartes en service.
Comment cela été perçu au niveau des bénéficiaires ?
JA : Au début, comme tout changement, cela a été quelque chose de compliqué à appréhender. Mais après, la facilité d’utilisation a rapidement convaincu. Toutes les craintes ont été estompées grâce à beaucoup de communication. Ensuite tout le monde a trouvé la confiance dans le système.
AB : D’un point de vue technique, notre collaboration avec UpCoop a été très performante.
JA : Le soutien aux populations en difficulté est pour nous une priorité ! On a du mal à imaginer que l’on puisse un jour arrêter ce genre d’aides. C’est considéré comme un progrès acquis.
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