« Le travail, c’est la santé », disait la chanson. Est-ce vraiment le cas en France en 2024 ? A l’occasion de la journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail le 28 avril, focus sur la santé des travailleurs français et le lien entre santé et qualité de vie et des conditions de travail (QVCT).
Les salariés sont en attente de mesures de prévention et de santé de la part de leur employeur : selon le 12e baromètre du cabinet Empreinte Humaine, réalisé en février 2024, la moitié des salariés interrogés se dit prêt à faire un travail moins bien rémunéré dans une organisation qui prendrait mieux en charge les questions de santé mentale au travail.
Depuis la crise sanitaire, les salariés français vont en effet de moins en moins. 48% d’entre eux se disent en détresse psychologique (dont 17% de manière très élevée) selon le ce même baromètre. Et pour sept salariés sur dix, la cause de ce mal être est claire : c’est leur travail.
Quant aux conséquences, elles vont du désengagement (4 salariés sur 10 souhaitent quitter leur entreprise) à la multiplication des arrêts maladie pour dépression ou burn out. Ce dernier touche désormais 33% des salariés. Parmi les personnes les plus impactées, les moins de 29 ans (55%), les femmes (52%), les managers (52%° et les plus de 60 ans (60%), très touchés par l’allongement de l’âge de départ à la retraite.
Lien direct entre QVCT et santé
Pour les entreprises, l’enjeu est grand : prévenir plus efficacement les risques psychosociaux, afin de garantir le bien-être et l’engagement de leurs salariés. Un levier efficace : Mettre en place d’une démarche QVCT (qualité de vie et des conditions de travail) définie avec l’ensemble avec des parties prenantes (Direction des Ressources Humaines, représentants du personnel) pour répondre sur le long terme à des objectifs précis et concrets. C’est ce que montre une étude sur le lien entre travail, santé et QVCT menée par le cabinet Qualisocial, en janvier 2024.
Selon celle-ci, « Les organisations les plus avancées en QVCT ont +91% de salariés en bonne santé et +116% qui sont satisfaits de leur vie par rapport à ceux travaillant dans des entreprises moins avancées ».
Là où seuls 37% des employés d’organisation à QVCT limitées se disent en bonne santé mentale, c’est le cas de 71% de ceux des organisations les plus avancées. De même, les salariés des organisation à QVCT avancée sont sept fois plus nombreux à affirmer que leur santé est bien prise en compte par leur employeur.
Lire l’article « L’humain et l’engagement, fondements de la QVCT »
Prendre en compte toutes les dimensions de la QVCT
Si les employeurs ont une obligation générale de sécurité, inscrite dans le Code du travail, elle se limite à la prévention des risques psychosociaux. L’approche QVCT va bien plus loin. Elle a pour objectif final la santé des travailleurs et la performance globale des organisations.
Les Français l’ont bien intégré : 88% des personnes interrogées considèrent la QVCT comme prioritaire ou importante et leurs attentes concernent avant tout la santé (27%) et les relations au travail (22%).
La QVCT, si elle est mise en place comme une démarche globale, réfléchie et sur le long terme, peut à prévenir les risques psychosociaux mais aussi aller plus loin dans la prise en compte du bien-être mental des salariés. Pour cela, la démarche doit prendre en compte toutes les dimensions de la QVCT identifiées par l’ANACT (Agence nationale d’amélioration des conditions de travail) : santé au travail, certes, mais aussi management participatif/engagement, contenu et organisation du travail, égalité professionnelle pour tous, compétences et parcours professionnel.
Lire l’article « 5 idées reçues sur la QVCT »
Préserver la santé mentale et physique des salariés et agents
A plus court terme, l’employeur a déjà à sa disposition des outils qui bénéficient à la santé mentale et physique de ses salariés et s’intègrent pleinement dans une démarche QVCT.
La pause déjeuner est un moment essentiel pour décompresser mais aussi bien se nourrir. Avec des titres restaurant UpDéjeuner, qui restent l’avantage social préféré des Français, les salariés ont accès à une pause déjeuner de qualité. Ce qui contribue à la qualité de vie et des conditions de travail.
La santé, mentale ou physique, passe également par l’activité physique et sportive. Les employeurs peuvent inciter leurs salariés et agents à pratiquer à moindre coût dans des clubs centre de loisirs et de détente, grâce à la solution UpSport&Loisirs.
La conciliation de l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle est un défi pour beaucoup de salariés et génère du stress au quotidien. Financer tout ou partie des Chèques Emploi Service Universel Chèque Domicile permet d’offrir aux salariés l’accès à 26 services à la personne, pour faciliter le quotidien.
Quant aux salariés aidants, que la double tâche rend plus fragiles et qui génère des risques d’épuisement, il est possible de les aider plus particulièrement, en les identifiant et leur faisant savoir leurs droits spécifiques (congés, horaires, etc.). Prev&Care, dont UpCoop est partenaire, propose une prestation d’accompagnement sur mesure, avec la mise en place d’actions concrètes, pour soulager les salariés aidants.
Enfin, parce que les soucis financiers, surtout en cette période d’inflation, sont un vrai générateur de stress, les employeurs peuvent faciliter l’accès aux aides financières, grâce à Klaro. Ce simulateur d’aides pour les salariés leur permet d’identifier des aides non réclamées et leur apporte un accompagnement personnalisé et simplifié dans toutes leurs démarches administratives.
Calendrier spécial QVCT & innovation RH 2024
UpCoop vous a confectionné un calendrier des dates à ne pas manquer en 2024 pour favoriser la QVCT, l’engagement au sein de votre entreprise et l’innovation RH. Il comprend une variété d’idées d’actions, allant de la sensibilisation à la QVCT à la mise en place de projets concrets et également des temps forts inspirants.