Être parent et actif, un défi dans le monde du travail

Ce doit être l’un des points communs les plus partagés par les salariés et agents de la fonction publique : la parentalité. 89% d’entre eux ont des enfants. Pourtant, 77% des parents qui travaillent estiment que concilier travail et parentalité est un challenge (Source : Enquête « Travail et parentalité : une difficile articulation » menée par l’observatoire de The Boson Project).

Pire : 82% des parents interrogés se disent prêts à changer d’entreprise pour une autre proposant davantage de services à la parentalité. Ce dernier souligne que 98% des personnes interrogées sont impactées par leur vie familiale dans le cadre professionnel (Source : Baromètre de la parentalité en entreprise réalisé par Aparentière).

En effet, être parent ne s’arrête pas lorsque le l’on passe la porte de son bureau le matin, pour reprendre en fin de journée lorsque l’on quitte le travail. Mais cette question de la parentalité reste encore un « angle mort » de bien des organisations professionnelles.

Ainsi, 99 % des parents estiment que la parentalité doit faire partie intégrante de la politique RH de l’entreprise. Or, ces derniers ne donnent qu’une note moyenne de 5/10 à l’intégration de cet enjeu au sein de leurs organisation. (Source : Baromètre de la parentalité en entreprise réalisé par Aparentière). La marge de progression est donc énorme entre les souhaits des parents salariés et l’offre d’accompagnement actuelle des employeurs.

Les défis et attentes des parents salariés

Jongler entre travail et famille

Au-delà des temps bien identifiés par les employeurs que sont les congés maternité et de naissance, les parents salariés ont des besoins spécifiques pour « jongler » entre leur vie professionnelle et familiale. Il s’agit des horaires de la crèche ou de l’école, de la nécessité de mode de garde si le temps de travail n’est pas compatible, de l’absence de réseau familial sur place, des enfants malades ou de l’épuisement…

Résultat : 62% des parents déclarent retravailler en dehors de leurs horaires contractuels pour tenter d’obtenir cet équilibre que l’enquête « Travail et parentalité : une difficile articulation » du Boson Project qualifie de « quasiment inatteignable ». Sans oublier que cela prive souvent les parents salariés de temps de convivialité comme les discussions au café à la fin de la journée de travail – ce qui compte beaucoup pour les soft skills et l’intégration dans son entreprise.

Assumer une charge mentale plus importante en tant que maman active

80% des femmes contre 73% des hommes considèrent comme un défi du quotidien la conciliation entre travail et parentalité, selon le Boson Project. Par ailleurs, beaucoup de femmes se retrouvent encore bloquées par un « plafond de verre » à leur premier enfant. Certaines ne retrouvent pas leur poste antérieur, ou se sentent décalées après plusieurs mois d’absence si leur retour n’a pas été préparé.

Dans les couples, ce sont elles qui prennent majoritairement un congé parental ou choisissent un temps partiel – pour des raisons aussi pragmatiques qu’idéologiques, car elles sont souvent le parent qui gagne le moins dans le couple.

Enfin, n’oublions pas que les femmes sont encore responsable de deux tiers des tâches ménagères – dont les soins aux enfants- ce qui rend le jonglage encore plus éreintant.

D’ailleurs, si la difficulté la plus citée par les hommes (49%) est de pouvoir être disponible pour les enfants, pour 60% des femmes, c’est de trouver du temps à elles pour se ressourcer.

Gagner en flexibilité sans perdre en équilibre de vie

La flexibilité des horaires est la priorité numéro un des parents. Celle-ci peut passer par le télétravail, mais attention à ses effets délétères : 81% des cadres disent retravailler en dehors de leurs horaires. C’est la mesure la plus largement proposée par les employeurs, suivie par des horaires flexibles ou des places en crèche.

Ces dernières sont largement souhaités par les parents interrogés, suivie par des solutions de garde. Or, « c’est précisément de ce dernier service que les salariés aimeraient bénéficier en priorité au sein de leur entreprise, puisqu’il figure dans 58 % des réponses », précise le Baromètre Aparentière. Des solutions de garde complémentaires (baby-sitter, garde d’urgence…) sont également souhaitées mais seuls 8% des employeurs le proposent. Le fossé entre attentes et solutions est énorme.

 Assumer ses responsabilités dans un contexte inflationniste

Dans un contexte inflationniste, les parents sont confrontés à une augmentation généralisée des prix, notamment pour les produits de première nécessité comme l’alimentation, le logement et les articles pour enfants. Cette hausse des coûts réduit leur pouvoir d’achat, rendant difficile la gestion quotidienne des dépenses.

En plus de ces contraintes financières, l’inflation a un impact sur le bien-être mental des parents, provoquant du stress et des tensions dans la gestion du budget familial. Les difficultés à épargner pour l’avenir et les aides sociales insuffisantes aggravent la précarité, tandis que les frais de garde d’enfants augmentent, compliquant la conciliation entre vie professionnelle et familiale.

Le Baromètre 2024 de Yoopies met en exergue l’augmentation des frais de garde par une nounou ou une assistante maternelle :

• Pour une nounou à domicile, le tarif moyen horaire s’élève désormais à 10,50 € contre 10,12 € en 2023, soit une augmentation de 3,75%.
• Et pour une assistante maternelle, il est de 3,96€ contre 3,80 € en 2023, soit une augmentation de 4,21 %.

Comment soutenir les parents salariés ?

Les collaborateurs estiment que les mesures en faveur de la parentalité leur donnent une plus grande « motivation à donner le meilleur » d’eux-mêmes (84 %), et qu’ils se sentent plus productifs (75 %) et moins stressés (82 %). Source : Baromètre de la parentalité en entreprise réalisé par Aparentière.

En conséquence, leur productivité et leur engagement s’en retrouvent renforcés. Pas anodin dans un contexte de guerre des talents où le bien-être au travail, la QVCT et l’équilibre vie personnelle- vie professionnelle sont très recherchés. Concrètement, soutenir les parents, c’est soutenir la dynamique de l’entreprise.

L’employeur a donc tout intérêt à mettre en œuvre des mesures autour du congé maternité (accompagnement de la salariée au départ et retour, allongement du congé de naissance pour l’autre parent, formation des managers aux problématiques parentales) et des modes de garde (places réservées en crèche ou crèche d’entreprise), mais aussi à apporter un soutien financier et moral aux parents, en déployant des dispositifs sur mesure.

Alléger la charge mentale et accompagner au quotidien

Avec le dispositif Chèque Emploi Service Universel (CESU), l’employeur peut offrir jusqu’à 2 421 € par an et par bénéficiaire (plafond 2024) pour accéder à 26 services à la personne, selon les besoins de chacun€ : garde d’enfant, aide-ménagère, jardinage, bricolage ou assistance informatique, entre autres. Un dispositif concret et efficace au service de la qualité de vie et des conditions de travail et du pouvoir d’achat qui permettent aux parents de maintenir un équilibre financier tout en répondant aux besoins de leurs enfants.

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Soutenir le pouvoir d’achat

Pour soulager le stress généré par le contexte inflationniste et soutenir le pouvoir d’achat, les employeurs peuvent faciliter l’accès aux aides financières, grâce à Klaro. Ce simulateur d’aides pour les salariés leur permet d’identifier des aides non réclamées et leur apporte un accompagnement personnalisé et simplifié dans toutes leurs démarches administratives.

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Aider à préserver la santé physique et mentale

Inciter à la pratique d’une activité sportive est également un moyen d’aider les salariés à préserver leur santé physique et mentale. Avec UpSport&Loisirs, l’employeur incite ses collaborateurs à pratiquer une activité sportive, permettant de réduire le stress et l’anxiété, tout en évitant l’apparition de risques psycho-sociaux (RPS) et en favorisant le bien-être.

Découvrir UpSport&Loisirs