Aujourd’hui 5 juin, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, la coopérative UpCoop, entreprise à mission engagée dans une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), décrypte l’actualité environnementale et encourage les gestes citoyens pour lutter contre le dérèglement climatique.
Plan climat & objectifs écologiques, les engagements de la France
Dans le cadre du plan climat et objectifs écologiques, les objectifs de la France en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont été présentés le 22 mai dernier, au Conseil national de la transition écologique. Ces annonces démontrent une volonté nationale d’accélérer la transition écologique et de concrétiser les engagements pris en matière d’environnement.
La première ministre a annoncé viser une réduction des émissions de 50 % d’ici à 2030 par rapport à 1990, contre 40 % auparavant. En effet, la France se conformera aux objectifs de diminution des émissions de gaz à effet de serre fixés par l’Union européenne.
Trois mécanismes économiques devront permettre cette transformation :
- La réorientation du progrès technique vers des technologies vertes,
- La sobriété,
- La substitution du capital aux énergies fossiles.
Selon les déclarations de la première ministre, chacun a un rôle à jouer dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la protection de l’environnement. À cet effet, l’effort de réduction des gaz à effet de serre sera réparti entre différents acteurs. Une grande partie sera accomplie par les entreprises, avec une attention particulière portée aux grandes entreprises, celles du secteur industriel en premier lieu, celles de la distribution commerciale également. Au global, toutes doivent jouer le jeu. L‘État et les collectivités entendent contribuer pour leur part à la réduction des émissions à hauteur de 25%, autant que l’effort attendu par les ménages. Cette répartition visant à engager tous les acteurs de la Société dans la transition écologique.
L’écoanxiété, un phénomène d’actualité
Qu’est-ce que l’écoanxiété ?
L’écoanxiété est une détresse émotionnelle liée à la crise écologique, caractérisée par une préoccupation intense pour les défis environnementaux et une sensation d’impuissance. Alimentée par une prise de conscience croissante, des nouvelles alarmantes et une frustration face à l’inaction politique, elle peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale.
Qui sont les personnes les plus touchées ?
Selon une enquête réalisée par la psychologue Charline Schmerber en 2019, auprès de 1200 personnes sensibles à la thématique de l’éco-anxiété, le profil des éco-anxieux serait le suivant :
- Des jeunes (46 % des répondant.e.s ont moins de trente-cinq ans et 74 % ont moins de quarante-cinq ans),
- Majoritairement des femmes (65 %),
- Des citadins (42 % vivent dans des agglomérations de plus de 100 000 habitants),
- Des personnes diplômées (38 % ont un niveau Bac+5 et 76 % ont au moins un niveau Bac+2).
Comment surmonter l’écoanxiété ?
Plusieurs stratégies peuvent être employées. Il est recommandé de s’informer de manière équilibrée en privilégiant des sources d’informations fiables, et de passer à l’action concrète à son échelle. D’autre part, en rejoignant des communautés engagées et en réalisant des actions individuelles ou collectives, il est possible de transformer l’écoanxiété en un moteur pour la prise de conscience et l’engagement en faveur de l’environnement.
La sobriété : un allier de la transition écologique
Il existe de nombreux éco gestes simples que chaque citoyen peut adopter pour contribuer à la préservation de l’environnement.
- Tout d’abord, il est recommandé de réduire sa consommation d’énergie en éteignant les lumières et les appareils électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés, en favorisant l’utilisation d’ampoules LED et en limitant l’utilisation de la climatisation.
- Ensuite, il est important de réduire ses déchets en adoptant le tri sélectif, en privilégiant les produits réutilisables plutôt que jetables, et en favorisant le compostage.
- Par ailleurs, il est recommandé de privilégier les modes de transport écologiques tels que la marche, le vélo ou les transports en commun, et de limiter l’utilisation de la voiture individuelle.
- Enfin, il est crucial de sensibiliser et d’éduquer les autres autour de soi en partageant ses connaissances et en encourageant des pratiques respectueuses de l’environnement.
- Acheter en vrac permet de limiter le gaspillage alimentaire en achetant uniquement la quantité nécessaire. En favorisant ce mode de consommation, on contribue à la réduction des déchets plastiques et à la préservation des ressources naturelles, tout en soutenant une économie plus durable. C’est un choix responsable qui offre de nombreux avantages tant pour l’environnement que pour notre propre bien-être.
- Réduisez votre empreinte environnementale en adoptant un meilleur comportement alimentaire. Consommez des aliments cultivés de manière durable, respectueuse de l’environnement et des ressources naturelles ! Associée à une empreinte environnementale élevée, privilégiez votre consommation de viande d’élevages respectueux de l’environnement.
En adoptant ces gestes citoyens, chaque individu peut contribuer à préserver l’environnement et à construire un avenir durable.
Les transitions sociales et écologiques du point de vue des Français
Quelles sont les attentes des Français à l’aune des transitions sociales et écologiques en cours ? C’est le sujet de l’enquête menée en 2023 par l’institut Viavoice par l’UDES, avec le soutien d’Aésio mutuelle et de la coopérative UpCoop.
Les principaux chiffres à retenir :
- 9 Français sur 10 refusent l’état actuel sur la question climatique, 33 % souhaitent un changement radical de notre société et 57 % souhaitent « améliorer ce qui ne fonctionne pas ».
- 89 % des répondants considèrent que la lutte contre le dérèglement climatique est l’affaire des entreprises, autant que des individus et des politiques (83 %). « Le changement des mentalités des dirigeants » est considéré comme l’un des facteurs clés de l’incitation des entreprises à limiter leur impact environnemental.
- 67 % souhaiteraient travailler dans le secteur de l’économie sociale et solidaire. Plus de 60 % estiment que l’ESS est un modèle d’entreprise attractif et qu’il permet d’amortir les inégalités sociales nationales et territoriales qui persistent.
- Parmi les 18-24 ans, plus d’un jeune sur 3 (38 %) préfère travailler dans une entreprise en phase avec ses valeurs. La proportion passe à 28 % pour les jeunes de 25 à 34 ans et à 25 % pour l’ensemble des actifs.
La RSE au cœur de la stratégie d’UpCoop
Structurée autour de 5 axes (Gouvernance, Social, Economique, Sociétal et Environnemental), la démarche RSE de la coopérative UpCoop et de ses filiales est le cadre de référence qui oriente l’ensemble des actions de pilotage du groupe. La responsabilité sociétale est le cœur de notre vision d’entreprise et de notre business model.
