Dans la lignée de la stratégie politique 2023-2027 dédiée aux aidants, le gouvernement a publié un décret en août 2025 pour apporter davantage de soutien concret aux aidants familiaux.
De leur côté, entreprises & collectivités ont également un rôle à jouer et peuvent proposer des solutions aux salariés et agents en situation d’aidants.

Apporter du répit
Pouvoir souffler quelques jours sans s’inquiéter de la sécurité et des soins prodigués à un proche malade, âgé ou handicapé aidé : c’est le souhait de tous les aidants familiaux. Pour leur faciliter la tâche, le gouvernement a publié le 25 août dernier un décret qui encadre « la possibilité d’un accompagnement continu par un professionnel unique jusqu’à 6 jours consécutifs ». Ce temps de pause pourra se faire au domicile de la personne aidée ou lors de séjours de répits aidants-aidés, via des structures spécialisées. De quoi souffler pour l’aidant, et pour la personne aidée d’être rassurée sur la continuité et la qualité de son accompagnement par une seule et même personne plutôt que par un « défilé » d’aides à domicile.
Cette mesure vient s’inscrire dans le cadre de la stratégie de mobilisation et de soutien pour les aidants 2023-2027 du gouvernement, qui prévoit notamment un plan de développement du répit, le renforcement de droits comme le congé proche aidant entré en vigueur en 2020 ou l’ouverture de la validation des acquis de l’expérience (VAE) aux proches aidants début 2024. L’objectif : offrir du répit aux 8 à 11 millions de Français aidants, et éviter que la situation d’aidance ne vienne perturber leur vie professionnelle et leur carrière.
Un salarié sur quatre en 2030
Ainsi, les mesures de soutien aux proches aidants sont un enjeu énorme pour l’État, mais aussi pour les entreprises. Aujourd’hui, 55% des salariés sont aidants et l’on estime que d’ici à 2030, un salarié sur quatre le sera. La journée nationale des aidants est l’occasion de réfléchir à comment toujours mieux soutenir ces personnes qui font face à une double charge de travail. Par ailleurs, plus de la moitié éprouvent des difficultés de conciliation entre leur vie professionnelle et leur vie familiale, selon le dernier Baromètre Fondation Médéric Alzheimer. Or, seuls 34% de ces salariés et agents qui veillent sur un proche estiment « être bien accompagnés par leur employeur pour gérer la situation ». selon l’Observatoire Ocirp « Salariés aidants, quelles réponses? »
Pourtant, aider les aidants est essentiel, notamment parce que leur âge moyen est de 42 ans et qu’ils ont encore une longue carrière devant eux. D’ailleurs, révèle le baromètre Ocirp, « 79% des DRH interrogés pensent qu’il coûte moins cher d’agir pour les aidants que de ne rien faire ».
Comment « aider les aidants » dans l’entreprise / la collectivité ?
Identifier les aidants parmi les collaborateurs et aider les personnes concernées à se reconnaître comme aidants, par exemple en organisant des conférences, webinaires ou groupes de parole dans l’entreprise . En effet, « 47% des personnes en situation d’aidance ne s’estime pas être aidant familial », selon l’Ocirp. Pire : méconnaissance de cette appellation, déni, peur du jugement ou du déclassement, seuls 29% des aidants osent en parler à leur employeur. Pour les y inciter, on peut aussi « désigner un salarié ou agent référent aidants interne à l’organisation qui apporte son expérience et facilite le lien entre les aidants et la hiérarchie », suggère l’Ocirp.
Leur donner du temps et de la flexibilité. C’est le premier besoin exprimé par 55% des salariés aidants interrogés, qui en ont besoin par exemple pour accompagner leur proche à des rendez-vous en pleine journée. Aménager les horaires, offrir la possibilité d’un temps partiel ou davantage de télétravail… sont des solutions concrètes à proposer par l’entreprise. Elles viennent compléter la possibilité du Congé Proche Aidant , qui permet au salarié de cesser temporairement son activité professionnelle, par périodes de 3 mois maximum, avec une indemnisation cependant loin de l’équivalent du salaire.
Leur accorder des aides financières (42% disent en avoir besoin) ou pratiques (40%). Il peut s’agir notamment de l’accès à des services professionnels : portage des repas, aide en ligne, aide à domicile, entre autres. Cette dernière est particulièrement importante car plus de 60 % des aidants sont des femmes, dont beaucoup portent déjà une lourde charge mentale en étant salariées et mères de familles.
Le Chèque Emploi Service Universel (CESU) Upcoop, un levier concret et efficace
Le coup de pouce financier pour l’aide à domicile peut passer par des solutions concrètes comme le CESU prépayé Upcoop. Ce dispositif permet d’offrir aux salariés et agents l’accès à tous types de services à la personne : Assistance aux personnes âgées, ménage, garde d’enfant, aide à domicile… La part de subvention de l’employeur peut aller jusqu’à 100% du montant des titres accordés.
Exonéré de cotisations sociales et fiscales jusqu’à 2540 euros par an et par titulaire en 2025, il offre aussi aux bénéficiaires un crédit d’impôt de 50% sur le montant restant à charge. Le CESU Upcoop est valable auprès d’un réseau de 34 000 organismes de services à la personne et près d’un million d’intervenants acceptant le CESU.
Le CESU permet ainsi de soulager concrètement la charge des salariés et agent aidants et peut être mis en place à la fois par les Directions de Ressources Humaines (DRH) du secteur privé et public, mais aussi les Comités Sociaux Economiques (CSE) et assimilés.
0Le CESU, un levier pour enrichir votre politique sociale
DRH du secteur privé et public et CSE, découvrez comment le Chèque Emploi Service Universel (CSEU) Upcoop s’intègre dans votre politique sociale, pour répondre aux besoins de tous les salariés et s’adapter à toutes les situations de vie (salariés ou agents en situation d’aidance, handicap, parentalité / famille nombreuse)
