Absentéisme en hausse, désengagement, démissions, turn-over… Dans un contexte général de crise, de nombreux signaux montre que la santé psychologique des salariés est mise à l’épreuve. Pour l’employeur, améliorer la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) n’est plus une simple option mais une condition pour retenir ses talents. Aux côtés des employeurs, Up propose des outils et dispositifs pour améliorer le bien-être et la qualité de vie des salariés au quotidien.
Ce n’est pas qu’une simple idée reçue : chez les salariés français du privé, l’absentéisme est en augmentation constante depuis plusieurs années. Selon le baromètre annuel du cabinet de conseil WTW, il a augmenté de 9,2 % entre 2021 et 2022. Il s’élève désormais à un taux de 5,3%. De plus en plus de secteurs et de catégories de travailleurs sont touchés, ainsi 46% des professions intermédiaires et 30% des cadres ont connu au moins un arrêt de travail en 2022.
Or, « la première cause de l’absentéisme, quand on lit le rapport de la Sécurité sociale, est liée à des problèmes de santé mentale, de stress et d’anxiété qui génèrent des absences répétitives » décrypte Noémie Marciano, Directrice chez WTW France. On pense notamment aux risques de burn out.
Absences, désengagement : signes d’un mal-être grandissant
Autre signal inquiétant : le « quiet quitting » ou démission silencieuse. Cette tendance née aux Etats-Unis désigne le fait de rester en poste, mais en faisant le strict minimum – une sorte de désengagement total et assumé. Cette attitude s’explique souvent par une frustration, de la part des salariés, de ne pas trouver assez de sens, d’implication, ou de dialogue dans le cadre de leur travail.
Autant de signes d’un problème bien identifié : l’état psychologique des salariés se dégrade. 44 % des collaborateurs présentent des signes de détresse psychologique, soit 3 points de plus qu’en juin 2022, selon La 11e vague du baromètre de la santé psychologique des salariés français, publié par Empreinte Humaine.
74 % des salariés déclarent que leur état de santé psychologique est « en partie » ou « totalement lié » à leur travail. Or, « la sécurité psychologique reste faible » selon Empreinte humaine.
Attention aux idées reçues sur la santé mentale au travail
Seuls 40 % des salariés disent qu’il existe un plan d’action de prévention des Risques psychologiques et sociaux (RPS) dans leur entreprise. Comment expliquer ce chiffre ? Une réponse est peut-être à chercher du côté des idées reçues sur les RPS, que bat en brèche le Ministère du Travail.
L’idée perdure que le stress serait « bon pour la motivation ». Alors que, dans les faits, quand une situation de stress subi, dure et devient chronique, « elle finit toujours par avoir un coût pour l’organisme ».
Les risques psychosociaux ne sont pas non plus une question de fragilité individuelle de chaque salarié. « Dans beaucoup de cas, les RPS se manifestent de manière collective et touchent des secteurs de l’entreprise, des catégories professionnelles qui ont des valeurs et des caractéristiques communes de travail. », souligne le ministère.
Dernière idée reçue : combattre les risques psychosociaux couterait cher à l’employeur. Or, c’est tout le contraire : de nombreuses études ont démontré que c’est bien de ne PAS les prévenir qui coûte cher à l’entreprise et à la société.
La QVCT, pour aller plus loin que la prévention des RPS
Les employeurs ont d’ailleurs une obligation générale de sécurité, inscrite dans le Code du travail, souligne l‘INRS . Il leur est demandé d’évaluer les risques, y compris les risques psychosociaux (RPS), et de « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. » Cela implique notamment de planifier la prévention en y intégrant à la fois l’organisation du travail, les conditions techniques, les relations sociales, et les risques liés au harcèlement moral, sexuel et sexiste.
Depuis 2020, et la signature d’un accord national interprofessionnel sur la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT), il est possible pour les employeurs d’aller beaucoup plus loin en terme de bien-être au travail. La QVCT inclut la prévention des RPS, mais implique une démarche plus globale qui prend en compte de nombreuses dimensions : Conditions de travail, conditions d’employabilité, conditions de vie personnelle en lien direct avec le travail, culture d’entreprise et management.
L’humain et l’engagement, fondements de la QVCT
Les solutions Up, pensées pour améliorer la QVCT
Par ailleurs, des solutions à disposition des employeurs permettent de soutenir le bien-être au travail, et plus largement la qualité de vie, de leurs employés.
Pause déjeuner
Ainsi, le titre restaurant UpDéjeuner, qui reste l’avantage social préféré des Français, permet aux salariés de s’offrir une pause déjeuner de qualité, de déconnecter et de partager un repas convivial. Ce qui contribue à la qualité de vie et des conditions de travail.
Sport & loisirs
La santé psychologique passe aussi par l’activité physique et sportive. Avec UpSport&Loisirs, l’employeur peut inciter ses collaborateurs à pratiquer du sport à moindre coût dans un large choix de clubs, centre de loisirs et de détente. Une vraie opportunité de lutter contre le stress et éviter le burn out.
Equilibre vie pro / vie perso
La conciliation de l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle est un défi pour beaucoup de salariés et peut générer du stress au quotidien. Financer tout ou partie des Chèques Emploi Service Universel Chèque Domicile permet d’offrir aux salariés l’accès à 26 services à la personne, pour gagner en temps et sérénité.
Accompagnement salariés aidants
Être salarié aidant a un impact direct sur la qualité de vie et des conditions de travail. Il est de la responsabilité de l’employeur de prendre particulièrement soin des salariés aidants, qui ont des besoins spécifiques et une méconnaissance des droits auxquels ils peuvent prétendre. Prev&Care, dont Up est partenaire, propose une prestation d’accompagnement sur mesure, avec la mise en place d’actions concrètes, pour soulager les salariés aidants.
Accès aux aides sociales
Enfin, parce que les soucis financiers, surtout en cette période d’inflation, sont un vrai générateur de stress, les employeurs peuvent faciliter l’accès aux aides financières, grâce à Klaro. Ce simulateur d’aides pour les salariés leur permet d’identifier des aides non réclamées et leur apporte un accompagnement personnalisé et simplifié dans toutes leurs démarches administratives.
Construire une politique RH attractive avec Up
Avec sa gamme de solutions permettant d’améliorer la qualité de vie et le pouvoir d’achat, Up apporte des leviers concrets, simples et efficaces pour attirer et fidéliser de nouveaux talents : le titre restaurant UpDéjeuner, le CESU Chèque Domicile, la plateforme de consultation des aides publiques Klaro – Ex Toutes Mes Aides et la carte multi-avantages UpOne.