Les titres restaurants peuvent officiellement être distribués sous forme de carte repas. Une petite révolution dans les poches des salariés qui en bénéficient. Les titres restaurants en papier seront bientôt « old ».
Ce qui change :
La carte repas permettra de payer comme avec une carte bancaire classique. Il est important de préciser que cette carte est « nominative et protégée par un code confidentiel », toujours comme une carte bancaire. Plus besoin de passer à la comptabilité pour récupérer ses titres restaurant papier, la carte est rechargée automatiquement chaque mois.
Ce qui ne change pas :
Tout comme les titres papier, il n’est pas possible de dépenser plus de 19 euros par jour, ni de l’utiliser le dimanche et les jours fériés. Si ces interdictions n’étaient pas toujours respectées avant car difficilement vérifiables, elles seront désormais respectées avec la carte repas.
Que deviennent les titres papier ?
Les titres restaurant au format papier ne disparaissent pas, le décret permet seulement de les utiliser d’autres manières. Comme tous les commerces n’ont pas de terminaux de paiement, il sera toujours possible d’y payer avec des titres papier. Mais l’objectif à terme est de les remplacer par des moyens plus économiques, comme la carte à puce.
Comment réagissent les commerçants ?
Ils sont naturellement très heureux de ce changement. Les titres papier consomment environ une heure par mois pour les compter et les envoyer au centre de collecte. Avec la carte repas, ça se passe quand le client est à la caisse. Ils n’auront pas non plus à gérer les compléments éventuels à régler en espèces.
Comment réagissent les usagers ?
Pour les usagers, la carte repas est aussi un bienfait. Payer au centime près permet de ne pas trop réfléchir au montant exact de son repas. Il est également content de « ne pas avoir besoin de se trimballer avec des chèques ». Le marché du titre restaurant compte 3,5 millions de salariés et représente pas moins de 5 milliards d’euros par an en France. Mais leur version papier est devenue un véritable casse-tête pour les restaurateurs : démarches administratives, frais de commission, délais avant d’être payé, etc. Sans oublier les opérations mathématiques pour l’utilisateur, obligé de calculer au plus juste pour que le montant de la facture corresponde à la valeur de ses titres restaurant. Le 2 avril 2014, une version dématérialisée (carte à puce ou application sur smartphone) faisait donc son apparition et les commerçants se sont tous équipés de lecteurs de carte.
Afin de garantir le bon fonctionnement du système, il est impératif que le salarié puisse accéder facilement et gratuitement à ses informations de paiement. Que cela se fasse par message (sms), téléphone ou sur internet. Il doit pouvoir consulter les données suivantes :
Son solde
- Les dates de validité des titres ;
- Le montant et sa valeur totale.