A l’occasion du 1er mai, journée internationale des Travailleurs, nous souhaitons revenir sur la place et le rôle qu’occupe le syndicalisme dans l’histoire de notre coopérative, et comment il contribue à façonner, à la fois le modèle social français mais également à imaginer ce que seront le monde du travail et les relations professionnelles de demain.
Plusieurs questions se posent :
La coopérative UpCoop existerait-elle si le mouvement syndical n’avait pas contribué à sa création ?
L’essentiel des solutions à destination des salariés et agents déployées par UpCoop sont-elles des réponses à l’expression de revendications syndicales ?
Dans quelle mesure la prescription syndicale joue un rôle déterminant dans le développement économique de la coopérative ?
Les organisations syndicales sont-elles à la pointe pour définir les enjeux du monde du travail de demain ?
La coopérative UpCoop & les syndicats, un lien historique et structurant
Autant de questions dont les réponses semblent évidentes, mais le vieil adage l’indique « ce qui va sans dire va mieux en le disant ».
En effet, chez UpCoop, nous sommes de ceux qui pensent que les partenaires sociaux et les syndicats en particulier sont indispensables à la vie économique de notre pays.
Chez UpCoop, nous ne pensons pas qu’il y a trop d’organisations syndicales : chacune a son histoire, ses particularités, ses racines et sa façon de pratiquer le dialogue social. La diversité de syndicats n’est pas un problème, c’est une chance !
Elle permet à chaque salarié de trouver celui qui lui convient le mieux, dans son entreprise ou son établissement. C’est aussi souvent une histoire de relations humaines, de personnes et de confiance partagée.
Chez UpCoop, nous encourageons partout, et chez nous en particulier, l’engagement syndical. Parce que notre métier premier est d’imaginer, concevoir, développer des solutions qui sont des réponses à l’expression des besoins économiques et sociaux des salariés.
Quand, en 1964, le titre-restaurant Chèque Déjeuner a été inventé par des militants syndicaux, il était question de donner aux salariés, notamment à ceux des TPE PME qui n’avaient pas de cantine, les moyens de se restaurer le midi.
Quand le CESU préfinancé Chèque Domicile a été co-construit avec des organisations syndicales, il s’agissait de contribuer à la conciliation des temps de vie, à lutter contre le travail au noir dans le secteur des services à la personne et bien sûr à doter les travailleurs concernés de droits élémentaires comme l’accès à la protection sociale. Cela correspondait également à la volonté exprimée par les organisations syndicales de porter de façon plus concrète les questions d’égalité femme/homme dans les entreprises.
Temps forts de l’histoire de la coopérative UpCoop
Démocratie et progrès social au cœur de l’entreprise
Loin des clichés et des messages colportés depuis des années, et malgré un taux de syndicalisme trop bas, ce sont des dizaines de milliers de salariés qui chaque jour contribuent à faire vivre la démocratie sociale dans notre pays. Qu’ils soient engagés dans les instances représentatives du personnel, les CSE et leur commissions, dans les organismes paritaires de protection sociale, dans les branches pour négocier les conditions de travail ou les rémunérations, qu’ils contribuent à défendre les questions d’égalité professionnelle, le pouvoir d’achat, l’insertion par l’emploi ou à lutter contre les inégalités en tout genre, ils sont indispensables à notre pays.
Malheureusement, le fait syndical est souvent galvaudé, décrié, caricaturé. Le syndicalisme est parfois ramené à des luttes intestines, inutiles et stériles, ou à des grèves impopulaires et des blocages.
Pourtant, les militants syndicaux, et particulièrement ceux qui prennent des mandats, subissent parfois eux-mêmes des discriminations, des stigmatisations et font régulièrement une croix sur leur évolution de carrière alors que d’après que leur action de proximité est jugée efficace par une majorité de salariés.
Le 1er mai est donc aussi l’occasion de célébrer ceux qui permettent le progrès social dans la société toute entière, sensibles à l’impact positif de leur action et à celle de leurs interlocuteurs : dans les entreprises, avec les salariés, dans la Cité et auprès des pouvoirs publics. Revendiquer, négocier et porter des améliorations qui bénéficient à tous.
UpCoop aux côtés des acteurs du dialogue social
Depuis 60 ans, UpCoop accompagne RH, syndicats et instances représentatives du personnel (IRP) au sein des entreprises et collectivités pour améliorer les conditions de travail et de vie des salariés et agents, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) et des politiques d’activités sociales et culturelles (ASC) portées par les comités sociaux économiques (CSE) ou assimilés.